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Il faut sauver le facteur Juju !

23 juin 2007

Une histoire de casquette... été/hiver

A propos de la TVA (a)sociale...

2007, Sarkozy, élu président, déclare : "Si elle est efficace contre les délocalisations, si elle est bonne pour l'emploi, si elle est bonne pour la croissance, si elle ne pénalise pas le pouvoir d'achat, je la ferai".

2004, Sarkozy, ministre reluquant les présidentielles, déclarait au Sénat : "une augmentation du taux de TVA irait à l'encontre de la construction européenne, qui se traduisait notamment par une convergence des taux d'imposition, alors même que le taux normal de TVA en France était, aujourd'hui, plus élevé que la moyenne de l'Union européenne. Il a ajouté, se référant au coût des 35 heures, que le budget de l'Etat n'avait pas vocation à devenir le « réceptacle » de tout ce que les acteurs économiques ne pouvaient eux-mêmes payer"
et ensuite :
"que les études économiques dont il disposait montraient que l'impact le plus récessif d'une hausse de la fiscalité des ménages provenait de la TVA, dont une hausse d'un point pouvait donner lieu à 0,9 point de croissance en moins, alors que l'impact d'une hausse de la CSG et des charges patronales était respectivement de 0,5 point et 0,4 point sur la croissance. Il a ajouté que l'accroissement du taux normal de la TVA serait problématique pour la compétitivité française, à l'heure où certains des nouveaux Etats membres de l'Union européenne proposaient des taux d'impôt sur les sociétés allant de 10 à 19 %. Il a enfin rappelé que l'Etat ne contrôlait pas le niveau des prix, et qu'il était donc à craindre qu'une hausse de la TVA, malgré la diminution des charges, ne fut intégrée dans la marge, et donc intégralement répercutée sur le prix de vente, à l'image de ce qui avait déjà été constaté dans la grande distribution."

Que peut-on penser (encore) de ce (nouveau) manque de cohérence ?

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18 juin 2007

Vas-y, Juju, tourne à droite !

Le Facteur Juju faisant partie de la France qui se lève tôt pour faire fructifier les dividendes et actions de celle qui se lève tard (sauf quand son réveil ne sonne pas pour lui dire d'aller trier les plis électoraux des dernières législatives smiley_qui_dort ), notre héros n'a donc pas pu se rendre à la manif de droite qui avait lieu le 12 juin dernier. Afin de ne frustrer personne, pas même notre Frère Jacques, collègue facteur émérite, voici les images de la manif que nous avons bêtement raté :


La manif de droite du 12 Juin 2007 à Paris

18 juin 2007

Sarkozhips !

Tel la Tour Eiffel atteignant les sommets de l'attrait touristique à travers le monde, le président de la République française atteint les sommets de la popularité au G8 et sur le web à un point où même le journal de 20h de TF1 recevrait moins d'audience (normal puisque ces images n'y ont pas été diffusées). Grandeur et magnificience sont donc ressorties vainqueurs, n'en doutons pas, de l'entretien qui a eu lieu entre six yeux (Poutine en avait 4, Sarko 2 ; donc ça fait bien 6) ou les deux hommes ont échangé leurs points de vue et leurs ambitions assises sur une nouvelle amitié franco-russe. Il y avait donc bien quelque chose à fêter !

1 juin 2007

Blogtrotteuse à vélo

Quelque part, entre Paris et Madrid :


Audrey de Paris en Espagne

24 mai 2007

Les enfants du facteur

Quand on lui demande, à Juju, s'il a des enfants, le jujuberlu prend un malin plaisir à répondre "Je ne sais pas". De mauvaises langues disent même que tous les enfants de son quartier l'appellent papa ! "Déformation professionnelle", plaide Juju, "je suis bien obligé de remplir la mission de service public que l'on m'a confié..." et pas la peine de lui demander comment elle s'appelle, la mission de service publique, car Juju c'est avant tout un facteur modèle qui sait garder une certaine réserve où discrétion et sauvegarde du secret professionnel font bon ménage... et puis, de toutes façons, il ne le connaît pas, son prénom. "D'abord, c'est l'adresse qui compte, pas le prénom, tant que je sais où elle habite..." (sans jeu de mots) Ouais, mais bon, n'oublie pas que nous sommes déjà 6,5 milliards sur Terre.
Sinon, à part cette introduction qui amène ce qui suit, le collègue facteur, lui, il se demande non pas combien il a d'enfants, mais plutôt ce que sera leur avenir en voyant ce qu'on leur laisse en héritage. Une nouvelle Terre où la neige d'hiver et le soleil d'été se côtoient au printemps, où ils partiront en congé en novembre (les dernières canicules estivales ayant été particulièrement meurtrières, on aura décalé les congés vers des périodes plus clémentes et moins toxiques, pour limiter les morts), où resteront quelques anciens pour nous rappeler qu'à leur époque, il y avait des saisons (même qu'il y en avait 4 !), qu'on laissait les vaches dans les prés car l'herbe y était encore verte... Bref, un monde inimaginable où notre peau était encore en contact direct avec l'air libre... Comment ça, j'exagère ? Alors, redites-moi cela après avoir vu ce qui suit :


Eclairage scientifique sur les OGM


Eclairage scientifique sur les OGM suite


Les OGM sont-ils dangereux ?

... Vous reprendrez bien du Roundup ?

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13 mai 2007

Ressaisissons-nous !

Bon, vous me direz que là, le blog de Juju, il parle pas mal politique et beaucoup moins de facteurs, et en plus, il s'en dégage un esprit rebel anti-démocratique qui risquerait de ne pas plaire à tous, jusqu'à la hauteur d'à peu près 53% des visieurs (sources IPSOS, SOFRES, IFOP, gouv.fr, BVA, TF1, Groupe CSA, TSL, Keolia, M6, LCI... étant tous unanimes à ce sujet). Que tous ceux qui ont pu s'en offusquer me pardonnent... Et je leur apporte, à titre de dédommagement compensatoire, ce petit film qui ne dépasse pas le second degré !


7 mai 2007

Manipulation ou fascisme...?

Les deux, mon colonel !


Gerard Miller analyse Sarkozy


REFUTATIONS 1

Une menace pour la démocratie, par Eric Fassin, sociologue
Fiscalité et redistribution, par Thomas Piketty, économiste
Travail et retraites, par Michel Husson, économiste
Services publics, par Anne Debrégeas, chercheuse


REFUTATIONS 2

Santé, par Christian Lehman, médecin
L'école, par Bruno Julliard, Président de l'UNEF
La recherche, par Alain Trautmann, biologiste
La culture, par Jeanne Balibar, comédienne


REFUTATIONS 3

Une vision néo-colonialiste, par Louis-Georges Tin, professeur de lettres
L'expérience de RESF, par Richard Moyon, porte-parole de RESF
Immigration, par Emmanuel Terray, ethnologue
L'instrumentalisation des femmes et du féminisme, par Nacira Guénif-Souilamas, sociologue


REFUTATIONS 4

La justice, par Hélène Franco, secrétaire générale du syndicat de la magistrature
Institutions : Le mensonge d'une "présidence responsable", par Thomas Heams, administrateur de la Convention pour la 6e République-Paris
L'atlantisme, par Susan George, présidente du conseil du Transational Institute
Politiques internationales, par Monique Chemillier-Gendreau, professeur de droit et présidente d'honneur de l'Association Européenne des Juristes pour la Démocratie et les droits de l'Homme dans le monde

Réfutations est un film de Thomas Lacoste
Seize militants et chercheurs, seize regards acérés sur le monde que nous prépare Nicolas Sarkozy. Ni haine, ni diabolisation, mais la réalité d'une droite décomplexée en passe d'accéder au pouvoir. Une déconstruction implacable de la rhétorique sarkozyste, à voir d'urgence... avant qu'il ne soit trop tard.
Ce film est libre de droit. Nous vous invitons à en assurer la diffusion la plus large (le faire connaître, circuler, projeter, etc.). Il peut aussi être publié sur des sites internet. Nous vous demandons cependant une seule mention obligatoire :

« Pour soutenir cette action, qui en appelle de nouvelles, vous pouvez acheter le DVD du film Réfutations sur le site www.lautrecampagne.org ou par chèque (10 euros) à l’ordre de l’Autre association, 3 rue des Petites Ecuries, 75010 Paris. »

7 mai 2007

Dormez sur vos deux oreilles, ceci n'est qu'un cauchemar

Perso, je préfère croire au Père Noël qu'en la Saint Nicolas (celui qui bat les petits zenfants pas sages). Et pourtant, c'est lui qui veille sur nous !


La France d'après


La France d'après 2

23 avril 2007

Pause-café

9 avril 2007

Retraite un jour, retraite toujours

Samedi dernier a marqué un tournant pour notre bureau de distribution courrier. En effet, se rapprochant encore un peu plus d'une nouvelle norme d'irréprochable modernité [oumpf !], notre bureau se débarrasse enfin de Jeannot le vieux Facteur Périmé qui sévissait encore dans notre belle contrée. Après une dernière tournée des bars des principales allées de notre ville, et sous les regards incrédules des spectateurs médusés assistant à la tonitruante parade du vieux Facteur Périmé dans sa Jeannomobile blindée, ce dernier a enfin pu entamer sa dernière tournée, saluant ainsi une dernière fois ses clients et ses boîtes aux lettres (quand y'en avait). Car Jeannot, c'était le facteur qui resserrait le lien social sur sa tournée, toujours prêt à rendre service au nom de la mission de service public qui l'animait. Nous l'avions d'ailleurs filmé au sommet de sa gloire professionnelle dans les années soixante.


La Poste se modernise et compte désormais un facteur fonctionnaire de moins.

Collègue facteur périmé, on te salue !

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